Pendant quatre jours, du 16 au 19 septembre 2025, Lomé a accueilli un atelier régional de formation consacré à la gestion durable du Bassin de la Volta. L’événement a rassemblé des experts, chercheurs et décideurs venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali et du Togo.

Organisé dans le cadre du projet REWarD (Restoring Ecosystems and Water Resources in the Volta Basin), financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Partenariat mondial pour l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), l’atelier visait à renforcer les capacités régionales pour mieux planifier et gérer les ressources en eau.

Des outils modernes pour anticiper l’avenir

Au cœur de la formation, deux innovations majeures : le modèle hydrologique du bassin et l’outil d’aide à la décision (OAD). Ces dispositifs permettent de simuler différents scénarios – changement climatique, barrages, irrigation, croissance démographique – et d’analyser leurs impacts sur les ressources en eau.
L’objectif est clair : doter les acteurs de moyens concrets pour orienter les politiques publiques et guider les investissements vers une gestion durable de l’eau.

Des échanges interactifs et constructifs

Les sessions ont alterné présentations, exercices pratiques et débats ouverts. Chaque participant a pu poser ses questions et bénéficier de réponses précises des formateurs.
« C’était passionnant de voir comment nos choix locaux s’inscrivent dans une vision régionale », a confié un participant togolais, exprimant la satisfaction générale des apprenants.

L’appel du ministère à l’appropriation

En ouverture de l’atelier, le Secrétaire Général du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, Yawo Ewoenam ZEGUE, a insisté sur l’importance pour les pays riverains de s’approprier pleinement les outils présentés. Selon lui, la maîtrise technique par les experts est essentielle pour assurer la durabilité des ressources en eau, et l’engagement conjoint des États avec les partenaires techniques est la clé pour transformer ces acquis en actions concrètes au bénéfice des communautés.

Une avancée pour la coopération régionale

Au-delà des apprentissages techniques, l’atelier de Lomé a marqué une étape importante dans la coopération entre les pays riverains du Bassin de la Volta. En renforçant les compétences des acteurs locaux et en développant une vision commune, le projet REWarD contribue à poser les bases d’une gouvernance partagée et durable de l’eau, au service de plus de 30 millions de personnes vivant dans le bassin.

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la rédaction